Konzertgalerie – 2024 – Galerie des concerts
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29. 12. 2024
L’Opéra à Bretelles
Le souvenir de la prestation de 2015 de l’Opéra à Bretelles était encore vif et nous attendions cet ensemble avec impatience. Les auditeurs ont répondu à notre invitation et nous n’avons pas été déçus. Dans la première partie du concert, Joelle Delley Zhao, soprano, Marie-France Baechler, mezzo, Michel Mulhauser, ténor, Jean-Luc-Waeber, baryton et l’accordéoniste Christelle Sautaux avec Jérôme Maradan comme metteur en scène ont conquis le public par des airs d’opéra basés sur les chiffres : Cinque, dieci de Mozart, Tous les trois réunis de Donizetti ou encore J’en prendrai 1, 2, 3 … d’Offenbach pour n’en citer que quelques-uns.
Individuellement, en duo, trio ou quatuor, les membres de L’Opéra à Bretelles ont enthousiasmé les auditeurs par leurs voix magnifiques et, dans la deuxième partie du concert, nous avons entendu des airs plus drôles comme la Tyrolienne de Léopold de Benatzky et des airs évoquant le Nouvel An avec Johann Strauss fils et Eine Nacht in Venedig.
Il faut encore relever l’accompagnement plein de finesse et d’expression de Christel Sautaux avec son «piano à bretelles», même lumières éteintes …
3 …, 2 …, 1 … Bonne Année ! Prosit Neujahr!
15. 12. 2024
Ensemble Yaroslavl
C’était vraiment Noël au Cantorama ! La nature s’était mise sur son trente-et-un et l’hiver était de la fête à Jaun pour accueillir le Chœur Yaroslavl de Neuchâtel. Le directeur Yan Greppin a préparé des pièces du temps de l’Avent et de Noël tirées de trois répertoires orthodoxes majeurs : des pièces du Caucase (Géorgie, Arménie), des Balkans (Grèce, Roumanie) et du monde slave (Ukraine, Russie). Pour l’occasion, et ainsi qu’il l’a déjà fait à plusieurs reprises, le chœur s’est adjoint la collaboration du percussionniste François Clavel, qui apportera son immense talent sur plusieurs morceaux.
Après quelques chants, les lumières artificielles se sont éteintes et les bougies ont été allumées. La magie de Noël a commencé. Avec la grande qualité des voix des chanteuses et des chanteurs, la musique est devenue « lumineuse » et la fête de Noël, catholique, en Gruyère, s’est transformée en une fête œcuménique. Difficile de ne pas avoir une pensée pour l’Ukraine. Merci pour ce beau moment.
Après deux bis, la lumière est revenue et la tresse, le chocolat, le thé et le vin chaud avaient surtout un goût de partage et de joie, cette année. C’était vraiment Noël au Cantorama, un beau Noël blanc et enchanteur !
17. 11. 2024
Vincent Levantino & Band
Mit Vincent Levantino & Band wollten wir einmal einen etwas anderen Musikstil ins Cantorama holen. Dazu war Bossa nova wohl das Richtige; heisst dies nämlich auf Deutsch: « neue Welle ».
Gespannt warteten die Zuhörerinnen und Zuhörer auf die Band mit « Bossa nova ». Bereits ab den ersten Tönen des Konzertes war klar, hier hört man was anderes. Sofort fühlte man sich in eine Bar versetzt und gar das etwas ältere Publikum merkte sofort, dass diese Musik nicht einfach zum Zuhören ist, nein die brasilianischen Rhythmen bewegten und aus den Reihen des Publikums nahm man die ersten Bewegungen wahr. Vincent Levantino verstand es das Publikum zu begeistern; er forderte es erst zum Klatschen auf und bis zum Schluss standen alle und tanzten mit. Ja zu Bossa nova mit seinen brasilianischen Rhythmen gehören eben Bewegung und Tanz.
Wir Europäer kennen Bossa nova vor allem aus dem Karneval in Rio und nehmen dies als einfache Musik war. Am Konzert im Cantorama wurden wir aber etwas anderem belehrt. Was der Sänger Vincent Levantino mit den drei Musikern, Claude Schneider, Pierre-André Dougoud und Raphael Nick geboten hat, war Musik auf hohem Niveau und die vier Interpreten bewiesen, dass auch mit Bossa nova ein abwechslungsreiches Programm geboten werden kann.
27. 10. 2024
Ensemble Vocal Cantocello
Quand les voix se mêlent au chant du violoncelle, en un mot : Cantocello. Cet ensemble musical, fondé en 2018, a enchanté le public du Cantorama, dès les premières notes du Christus factus est de Felicie Anerio. Puis, à part deux œuvres (l’une de Michaël Haydn, l’autre d’Anton Bruckner), le directeur Jean-Luc Waeber a choisi de nous emmener dans le 20ème siècle. Le choix était audacieux, mais de bon goût. O Crux Ave de Rihards Durba, l’Ave Maria de Karl Jenkins ou les deux pièces de Dan Forest ont ému les auditeurs et le chef a réussi de grands et puissants forte, comme des pianissimos remarquables.
Le violoncelle de Pascal Desarzens s’est mêlé au chant et il a amplifié les émotions transmises par l’ensemble vocal. A certains moments, on aurait pu croire qu’il y avait plusieurs instruments … Pour beaucoup d’auditeurs, il a été un peu difficile d’entrer dans l’œuvre composée par Pascal Desarzens, Ainsi les tourments puis viennent les tournoiements. Un peu normal : d’abord la tension, puis la détente.
28. 09. 2024
Vocalissimo Du Lyoba à l’Opéra
Le journal La Gruyère l’avait annoncé : En ce jour de désalpe à Charmey, le Cantorama de Bellegarde accueille un concert peu commun, avec l’Ensemble Vocalissimo. Tout est dans le titre : Du Lyôba à l’opéra. Les quatre musiciens, Karine Lavorel, soprano et le baryton Etienne Hersperger, accompagnés par le cor des Alpes de Valentin Faivre et par Irena Todorova au piano, ont fait découvrir différents ranz des vaches, des mélodies qui sentent bon le terre et qui ont été utilisées sur la scène de l’opéra par des musiciens célèbres comme Rossini, Schubert ou Mendelssohn, entre autres.
Il faut dire que les deux chanteurs ont des voix remarquables qui se « marient » bien, que le corniste fait oublier que le cor des Alpes est un instrument difficile et que la pianiste, très discrète, apporte un soutien empreint de virtuosité. Le Cantorama est devenu une scène et la musique arrivait de partout.
Pour terminer, certains auditeurs ont participé à l’amusant Funiculì funiculà et tous se sont levés pour applaudir les musiciens, mais ils ont eu de la peine à partir …
08. 09. 2024
La Belle Nuit
La Liberté du jeudi 5 septembre dernier annonçait que « le Cantorama accueille un récital original inspiré par l’écrivain biennois et mélomane Robert Walser ». En effet, et c’est dans la ligne de la variété des concerts au Cantorama, les trois artistes fribourgeois nous ont présenté un spectacle musical, poétique et théâtral.
Certains auditeurs ont été un peu surpris par les textes lus par le comédien Yann Pugin. Mais, petit à petit, ils ont été captivés par une interprétation vivante, par des les situations de la vie courantes, par les décors sobres et par une mise en scène simple.
Et puis, il y a eu la musique, cette musique que Walser appréciait tant. D’abord la musique remarquable de la pianiste Fiona Hengartner. La fille aux cheveux de lin de Debussy ou une mazurka de Chopin ont amplifié l’ambiance poétique et romantique du spectacle. Et quelle virtuosité pour l’accompagnement de certaines œuvres de Mahler ou Schönberg et quelle finesse dans les pièces de Satie.
Enfin, nous avons eu le privilège d’entendre la voix magnifique de la mezzo-soprano Sophie Marilley. Elle nous a présenté une gamme d’émotions allant de la violence de Ich hab’ ein glühend Messer (Mahler) à une très grande paix et tendresse de Mondnacht (Schumann) en passant par la fantaisie et l’humour. Et toujours avec naturel et virtuosité.
Quelle belle nuit.
16. 08. 2024
Rencontres de Folklore Internationales
En partenariat avec les RFI, nous avons accueilli trois groupes qui nous ont emmenés sur les Routes de la soie. Le thème de cette année a été présenté et commenté par Cyril Renz et nous avons découvert les routes terrestres et les routes maritimes.
D’abord, l’Ensemble Utkarsh, qui vient la ville de Surat en Inde occidentale, a captivé le public par des danses légères et enjouées. Les jeunes filles du groupe, avec leurs foulards rouges, ont impressionné par leurs mouvements horizontaux de la tête et par leur endurance. Fascinant !
Puis, avec le groupe PPST Kencana Mas, nous sommes revenus sur terre avec la danse très lente d’un monstre timide, caché sous une immense perruque et derrière un masque, et qui, petit à petit, a réussi à créer un contact avec le public. Les danseuses, quant à elles, ont captivé le public par des danses élégantes, jusqu’au bout des doigts. Envoûtant !
Enfin, nous avons fait la connaissance de l’Ensemble TFS Indonesia qui fait perdurer les traditions de l’île de Sumatra, en particulier le Saman. Le Saman est une danse traditionnelle d’Indonésie, connue aussi sous le nom de « danse des mille mains ». Elle a été inscrite en 2011 par l’UNESCO sur la liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. Cette danse est pratiquée en ligne et souvent à genou. Elle produit son propre rythme lorsque les danseurs frappent dans leurs mains, sur leurs cuisses ou sur le sol. Fascinant et envoûtant !
30. 06. 2024
La Dama le Demanda
Chikako Nishikawa an der Orgel, Daniel Lappert an der Flöte und Nana Hiwatari an der Gitarre. Drei starke Persönlichkeiten, die alle solistisch erfolgreich auftreten und ebenso ein grosses Interesse an der Kammermusik haben, erfreuten die Zuhörerinnen und Zuhörer, mit einem abwechslungsreichen Programm aus verschiedenen Epochen.
Angefangen mit spanischer Musik aus dem 16. Jahrhundert von Antonio de Cabezón folgte mit Antonio Vivaldis Flötenkonzert in C-moll pures italienisches Temperament und der Flötist verstand es von Beginn weg das Publikum zu begeistern.
Mit tänzerisch verspielter Orgelmusik von Pablo Bruna zeigte Chikako Nishikawa, was auf der historischen Orgel des Cantorama möglich ist. Wunderbar zuzuhören und zum geniessen. Das « Concertino de Aranjuez » von Joaquin Rodrigo mit Orgel und Gitarre in so harmonischer Weise vorgetragen, war wohl für manchen Zuhörer eine Premiere, welche zu gefallen, ja zu staunen vermochte.
Die brillante Fantasie über die Oper Carmen von François Borne vorgetragen von Daniel Lappert auf der Flöte und Nana Hiwatari auf der Gitarre mit der jeweils wiederkehrenden Grundmelodie rissen die Zuhörer in Bann.
Die Trio Sonata G-Dur BWV 1038 von Johann Sebastian Bach, vorgetragen mit Orgel, Gitarre und Flöte bildete einen wunderbaren Abschluss des Konzertes. Danke für das wunderschöne Konzert.
09. 06. 2024
Volkslieder – Natascha und Maruschka Monney mit Tabea Kolly
Die beiden bestens bekannten Jodlerinnen Natascha und Maruschka Monney und ihre Kollegin Tabea Kolly sorgten im Voraus für grosses Interesse bei der einheimischen und der deutschfreiburgischen Bevölkerung. So dass das Cantorama sich am Sonntagabend bald füllte.
In einem ersten Konzertteil haben die beiden Schwestern Natascha und Maruschka einen bunten Strauss von Jodelliedern vorgetragen. Kompositionen verschiedener Komponisten aus allen Landesteilen der Schweiz. Die beiden klaren und kräftigen Jodelstimmen hallten im Raum der alten Kirche und begeisterten die Zuhörer mit jedem Jodelton. Bei diesen Vorträgen hätte man meinen können, dieser Raum sei fürs Jodeln gebaut worden.
Im zweiten Konzertteil gesellte sich Tabea Kolly dazu und zu Dritt sangen sie verschiedene Kompositionen aus aller Welt. Mit ihren schönen und sicheren Stimmen verstanden es die drei Sängerinnen sehr gut, auch die manchmal etwas melancholischen Lieder vorzutragen. Zur Eigenbegleitung in beiden Konzertblöcken bedienten sich die Sängerinnen verschiedener Instrumente.
Durch den Wechsel vom Duett zum Terzett und der komplett unterschiedlichen Liederwahl in den beiden Blöcken, erlebten die Zuhörer am selben Abend zwei ganz verschiedene grossartige Konzerte.
17. 05. 2024
Lauréats 2023 de l’HEMU VD VS FR
Pour la 2ème année consécutive, nous avons accueilli les lauréats du Prix Cantorama que la Commission de musique a offert à Cléa Bahous, pianiste, et à Simon Ruffieux, baryton, lors du Palmarès 2023 de l’HEMU VD VS FR.
Les deux jeunes musiciens ont enchanté le public (un peu clairsemé, malheureusement) avec un programme varié et alléchant : d’abord des mélodies françaises de Debussy, Poulenc, Lili Boulanger et Ropartz. La belle voix de Simon Ruffieux, soutenue délicatement par l’accompagnement de Cléa Bahous a créé une belle ambiance amplifiée par une petite installation lumineuse (mapping).
Nous avons ensuite eu le plaisir de découvrir la virtuosité et la sensibilité de la pianiste dans deux extraits de Johannes Brahms et la 1ère partie du concert s’est terminée avec 4 lieder de Franz Schubert. Que du bonheur !
Après une brève pause, Cléa nous a à nouveau captivés avec des Variations de Haydn et le concert s’est terminé par quelques mélodies de Fauré et Poulenc.
A la fin du concert, les deux musiciens ont reçu la partie « tangible » de leur prix. Ils nous ont encore gratifiés d’un bis émouvant, La Chanson des vieux amants de Jacques Brel et le public a eu de la peine à se lever pour partir.
On dit souvent que « les absents ont toujours tort ». Hier soir, au Cantorama, c’était vrai.
28. 04. 2024
Jaz Duo – Agata-Maria Raatz & Marcin Fleszar
Es war für uns eine grosse Ehre, die beiden Künstler des Jaz Duo im Cantorama begrüssen zu dürfen. Das Interpretenpaar Agata-Maria Raatz und Marcin Fleszar weisen Musikausbildung auf höchster Stufe aus, standen bereits auf den bekanntesten Bühnen der Welt wie London, Paris, Hamburg und New York und waren im Radio auf der ganzen Welt zu hören. Dazu kommen Auszeichnungen an verschiedenen Festivals. Sie interpretieren Eigenkompositionen und Werke der bekanntesten Komponisten.
Nach all den Angaben, die im Vorfeld publiziert wurden, waren die Erwartungen des Publikums wohl hoch. Was da aber geboten wurde, übertraf alle Erwartungen. Eine Stunde Musikerlebnis auf höchster Stufe gefühlvoll interpretiert. Werke von Mozart, Vivaldi, Chopin, Schumann und ganz besonders die Eigenkomposition von Clara Jaz « Cremona Virus » begeisterten das Publikum. Das Standing Ovation am Schluss des Konzertes war nur noch die logische Folge des Erlebten.
Auf die Frage, was denn so bekannte Künstler zu einem Konzert ins kleinen Cantorama lockt, antwortet Frau Agata-Maria Raatz: « So nahe beim Publikum zu stehen und den Leuten in einem familiären Kreise Freude zu bereiten ».
29. 03. 2024
Choeur Novantiqua de Sion
Avec le Vendredi Saint, la saison musicale recommence au Cantorama. Et, cette année, elle a commencé en beauté avec une prestation de très grande qualité du Chœur Novantiqua de Sion. Son chef Sylvain Jaccard y a été pour beaucoup d’abord par son charisme et ensuite en présentant des œuvres de Palestrina, Purcell, Lobo et un extraordinaire Crucifixus de Lotti.
Mais, la pièce de résistance de ce concert a été l’Officium defunctorum de Tomás Luis de Victoria. Ce requiem a cappella a été interprété en ajoutant çà et là quelques improvisations et accompagnements par l’organiste Michel Bignens. Cette œuvre à six voix demeure un hommage au chant grégorien et elle est caractérisée par une « austérité raffinée et digne, et traversée par une conviction passionnée ; elle rayonne d’une extraordinaire ferveur dans une atmosphère musicale et spirituelle sereine et adaptée à son objectif liturgique » (Turner, 1988).
Comme le public a été invité à ne pas applaudir du tout, mais à se manifester simplement en se levant à la fin du concert, nous avons vécu un beau moment de paix et de recueillement pour un Vendredi Saint. Mais un peu frustrant tout de même …